Clémence, doctorante et policière réserviste

Policiers de dos
Sandrine Sarfati / police nationale

Clémence, 28 ans, prépare un doctorat en psychologie. En parallèle de sa thèse, elle est affectée depuis 10 mois en police secours en Côte-d’Or en tant que policière réserviste.

Pourquoi êtes-vous devenue policière réserviste ?

Intégrer la police, c'était réaliser un rêve d'enfant. C’est un engagement qui a du sens, une manière de manifester à mon échelle du soutien à nos policiers sur le terrain. Lorsque j'ai appris la création d'une réserve opérationnelle de la police nationale, j'ai candidaté sans hésitation. Les réservistes opérationnels sont employés au plus proche de leur domicile, ce qui permet de conjuguer aisément cet engagement avec un emploi ou des études. 

Comment s’est déroulée votre intégration dans la police nationale ?

Les brigades de journée comme les brigades de nuit se sont montrées bienveillantes à mon égard. Les conditions d’accueil ont permis de parfaire la formation que j'ai reçue. Cela me laisse une marge d'apprentissage pour des connaissances pratiques que l’on ne peut acquérir que sur le terrain : les réflexes à développer selon le type d'intervention, les automatismes à assimiler... Les équipes m'ont beaucoup apporté, je leur en suis très reconnaissante. Une vacation est toujours l'occasion d'apprendre.

Pourriez-vous décrire une journée type de vacation ?

Je suis affectée au service de sécurité publique, en police secours, principalement la nuit avec les deux brigades du roulement. C’est un service où le contact avec la population est permanent dans le cadre de patrouilles, de prises de contact et surtout de missions liées aux appels 17. En tant que réservistes, nous sommes toujours sur le terrain pour effectuer ces missions d’urgence très diversifiées, ce qui est très enrichissant. Aucune vacation ne ressemble à une autre.

Quelles sont les qualités essentielles pour être réserviste ?

Comme pour tout policier, l’adaptabilité est une qualité essentielle pour réagir rapidement face à la diversité des interventions. La curiosité et l’ouverture d’esprit sont aussi des qualités fondamentales pour apprendre à partir de l’expérience de chacun, pendant la formation ou sur le terrain. Enfin, la motivation et la discipline sont primordiales pour renforcer efficacement les effectifs. 

Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui hésite à s’engager ?

Le dispositif de la réserve opérationnelle est fait pour faciliter la concrétisation de cet engagement. Les formations sont condensées et réalisables sur des temps de congés lorsqu’on est salarié et nous choisissons nos créneaux de disponibilités chaque mois, sur la base du volontariat et sans obligation. Tout est fait pour nous arranger : il ne faut pas hésiter à vivre cette expérience pour ne pas avoir de regrets !

À propos de la réserve opérationnelle

Toute personne âgée de 18 ans et + peut s'engager aux côtés des policiers, en parallèle de ses études ou de son emploi, en devenant policier dans la réserve opérationnelle. Formés, préparés, encadrés, les réservistes accompagnent les policiers sur le terrain pour effectuer des missions de police.