Lucas, gardien de la paix : « J’ai toujours eu envie de travailler pour la France depuis l’enfance »

  • Mis à jour le 29/04/2024
  • Actualité
  • Publié le 13/12/2023
Lucas gardien de la paix
Lucas M.

Lucas M., 24 ans, est originaire de la Réunion. Après avoir été policier adjoint pendant 3 ans, il a passé le concours de gardien de la paix. Il vient de terminer sa scolarité à l‘école de police de Périgueux et d’être affecté en police secours de nuit dans le Val d’Oise.

Pourquoi avez-vous rejoint la police nationale ?

J’ai toujours eu envie de travailler pour la France depuis l’enfance. Je souhaite que mes efforts servent au plus grand nombre. Bien qu’aucun de mes proches ne soit policier, ce milieu m’a toujours attiré. C’est mon père qui m’a parlé des policiers adjoints, il m’a indiqué que ce serait une bonne porte d’entrée pour découvrir cet univers et voir si ça me plairait vraiment. Ma candidature a été retenue, j’ai été affecté en Île-de-France. Je ne l’ai pas du tout vécu comme une contrainte car j’ai découvert une forte cohésion dans les commissariats.

Passer le concours de gardien de la paix en 2021 a été la suite logique de mon parcours.

Y a-t-il eu un moment marquant dans votre carrière ?

Dès mes premiers jours en commissariat en tant que policier adjoint, j’ai su que mon choix professionnel se confirmait. Un jour où j’étais affecté à l’accueil, une dame est arrivée en m’annonçant que nous étions son dernier recours. Elle m’a expliqué qu’elle et ses enfants étaient victimes de violences intrafamiliales par son mari. Son regard était désespéré. Je lui ai apporté des réponses et j’ai pu l’aiguiller vers les services compétents. Cette expérience m’a beaucoup marqué.

Comment vous êtes-vous préparé au concours de gardien de la paix ?

L’oral était l’épreuve que j’appréhendais le plus, on ne peut pas totalement anticiper les questions que l’on va nous poser. Pour mettre toutes les chances de mon côté, j’ai soigné ma présentation. J’ai expliqué pourquoi je souhaitais devenir gardien de la paix, quels étaient mes projets et pourquoi… Devenir officier de police judiciaire me tenait à cœur, c’est une matière que j’aime beaucoup. À la télé, je regarde beaucoup de reportages sur ce sujet. 

Pour les candidats, je leur conseille de ne pas hésiter à se rendre sur l’espace recrutement du site de la police nationale ou à questionner des policiers. Ils seront ravis de les aider.

Comment va se dérouler votre affectation au commissariat ?

Interventions sur des accidents de la route, violences sur voie publique, violences conjugales, tapages, sécurisations d’école, de lieux de culte… C’est cette diversité qui m’a conduit à demander à être affecté en police secours. Je connaissais déjà cet univers en tant que policier adjoint. Étant désormais gardien de la paix, je vais pouvoir acter des procédures, prendre les dépôts de plainte des victimes et dresser des procès verbaux.