Le sport dans la police nationale : résultats du sondage exclusif

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  • Publié le 16/11/2023
  • Mis à jour le 07/03/2024
Sportifs en train de courir
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Du 30 mai au 29 juin 2023, les policiers ont été sollicités pour répondre à une consultation portant sur leur pratique sportive.

Parmi les 150 000 agents de la police nationale, plus de 28 000 ont répondu.

Initiée par la mission sport de la police nationale avec le concours de l’institut IPSOS, cette enquête relève notamment que les personnels de la police nationale sont plus sportifs que la moyenne des Français.

Quel est le profil des policiers qui ont répondu à l’enquête ?

Ce sondage a réuni un échantillon diversifié des personnels : 33% de femmes, 67% d’hommes, 79% de policiers actifs, 21% de personnels administratifs, techniques et scientifiques et contractuels, 70% de policiers du corps d’encadrement et d’application (gardiens de la paix, brigadiers-chefs, majors...).

Parmi les répondants, 35% exercent un métier de voie publique, 26% travaillent dans les domaines judiciaires et 13% occupent des missions de soutien. 

Cette diversité des répondants reflète la composition de l’institution. 

Quels sont les sports les plus pratiqués ?

Les quatre sports les plus pratiqués sont :

  • la course à pied (37%) ;

  • la musculation (35%) ;

  • la marche (26%) ;

  • le cyclisme (25%).

52% des personnels pratiquent un sport sur leur lieu de travail. 

Quels sont les principaux enseignements de ce sondage ?

79% des policiers ont une perception positive de leur état de forme. La place du sport est jugée importante pour l’ensemble des personnels. Les résultats montrent une forte conviction parmi les personnels actifs et non actifs quant à l’importance de l’activité physique (96% affirment qu’elle est importante, étant même qualifiée d’indispensable pour 72%). Cette proportion est encore plus importante parmi les policiers travaillant sur la voie publique.

77% des policiers sont favorables à une évaluation régulière des capacités physiques et sportives, quels que soient les métiers exercés.

Les enseignements de cette étude vont servir de point de départ pour développer le sport dans l’institution, qu’il s’agisse du sport opérationnel ou du sport santé-cohésion.

Le sport, ADN de la police nationale

Pour se maintenir en forme physique, chaque policier dispose de 2 heures de sport hebdomadaire, sous réserve des impératifs opérationnels. La pratique sportive permet de conserver une bonne condition physique, critère fondamental pour remplir ses missions. Elle procure également des bénéfices indispensables pour la santé des policiers souvent exposés à la violence verbale et/ou physique, aux emplois du temps irréguliers…