Camille, major de la 261e promotion des élèves gardien de la paix

  • Mis à jour le 23/04/2024
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  • Publié le 08/03/2022
police nationale

Nous sommes allés à la rencontre de Camille, major de la 261e promotion des élèves gardiens de la paix.

« C’est une vocation ! Depuis toute petite, j’ai ressenti l’envie de venir en aide aux autres et le prestige de l’uniforme m’a aussi séduite ».

Nous sommes allés à la rencontre de Camille, major de la 261e promotion des élèves gardiens de la paix.

« C’est une vocation ! Depuis toute petite, j’ai ressenti l’envie de venir en aide aux autres et le prestige de l’uniforme m’a aussi séduite ».

Très jeune Camille, major de la 261ème promotion des élèves gardiens de la paix, scolarisée à l’école nationale de police (ENP) de Roubaix, a su qu’elle voulait intégrer une institution où les valeurs de la République, le secours et l’autorité seraient prégnantes. La police nationale s’est donc très vite imposée comme une évidence.

Une fois le baccalauréat scientifique en poche, elle souhaite s’inscrire au concours de gardien de la paix. Mais poussée par ses parents, qui préfèrent qu’elle « prenne en maturité » afin de conforter son choix, elle poursuit ses études et obtient une licence en production végétale et industrie agroalimentaire. Cette amoureuse de la nature reste néanmoins fidèle à ses aspirations et se présente alors au concours de gardien de la paix tout en devenant adjoint de sécurité en 2019 (nouvellement nommé policier adjoint).

À 24 ans, elle est aujourd’hui fière et particulièrement émue de devenir major de sa promotion, avec une moyenne de 17,73 sur 20. « Ce que je ressens… c’est beaucoup d’émotions, je ne m’y attendais pas du tout. Je suis très heureuse mais aussi très stressée. Je vais devoir prononcer le serment devant tout le monde. J’ai aussi la chance d’avoir pu choisir mon affectation » explique-t-elle. Camille rejoindra un commissariat dans le Val d’Oise (95).

NDLR : en tant que major de promotion, elle a l’embarras du choix puisqu’elle est la première à choisir son poste parmi l’ensemble des postes offerts partout sur le territoire, dans les différentes directions.

« C’est du travail. Il faut être persévérant même dans les périodes de doutes, ne jamais baisser les bras, ne pas hésiter à poser des questions aux formateurs et puis il faut être assidu. »

Ce qu’elle retiendra avant tout de sa formation initiale à l’ENP de Roubaix, ce sont la richesse des apprentissages, le partage et la solidarité entre les élèves. « Cela reste une compétition. On veut être le mieux placé mais l’entraide, le soutien entre élèves restent prépondérants » dit-elle.

Quand on évoque son avenir dans la police nationale, Camille ne transige pas. Elle veut rester en contact avec la population dans une démarche de police secours. Elle envisage également de passer le concours d’officier de police et pourquoi pas, elle qui adore les chiens, rejoindre une brigade cynophile.

La devise de la jeune femme, adepte de la musculation, du cross-fit et qui s’est découvert une passion pour la course à pied en se préparant physiquement pour le concours d’entrée, pourrait être « Tout est possible, quand on a un objectif en tête, il faut se donner les moyens d’y arriver ».

Si vous souhaitez en savoir davantage sur la scolarité d’un élève gardien de la paix, vous pouvez contacter les e-ambassadeurs formateurs en école de police Karine et Nicolas, mais aussi Eric, recruteur sur Objectif Police. Vous pouvez également nous contacter au 0 800 22 0 800, ou via le formulaire de contact de ce site.