Le happy slapping est une pratique qui consiste à filmer à l'aide de son téléphone portable, une scène de violence subie par une personne dans le but de diffuser la vidéo sur internet et les réseaux sociaux.
Cette « mode » a pris de l'ampleur en France et de nombreuses vidéos sont partagées sur les réseaux sociaux. Dans ces scènes filmées, les protagonistes sont tous coupables : ceux qui commettent les violences, ceux qui les filment, et ceux qui les diffusent.
Ainsi, le « happy slapping » est sanctionné comme un « acte de complicité des atteintes volontaires à l'intégrité de la personne » et le fait de filmer est autant répréhensible que le fait de commettre les violences elles-mêmes.
La peine encourue pour des violences volontaires dépend des effets de l'acte incriminé, à savoir :
La sanction du happy slapping peut donc être extrêmement lourde pour celui qui ne se contente que de filmer les actes de violences
Attention ! Le fait de diffuser la vidéo d'une agression violente est une infraction dont l'auteur peut être condamné à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.
Que faire si vous faites face à un scène de « happy slapping » ?
- Ne jamais y participer ! Si vous faites face à une agression filmée ou à des images d'agression, surtout vous ne devez pas y prendre part. Il faut impérativement en parler à un adulte.
- Essayez d’empêcher l'agression en prévenant d'autres personnes (adultes, police, etc...).
- En cas d'urgence, composez le 17 ou le 112 avec votre portable, c'est bien plus intelligent que de filmer.
- Si vous êtes confronté à une vidéo de violence sur internet, ayez le réflexe PHAROS : www.internet-signalement.gouv.fr
Si vous avez besoin d'aide face au cyberharcèlement ou dans votre utilisation des réseaux sociaux, n'hésitez pas à consulter le site internet netecoute