Policier en groupe de répression du proxénétisme et de la traite des êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle

Affecté dans un groupe, le policier enquête sur des faits de proxénétisme et de traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle commis au niveau local, national ou international en fonction de la compétence territoriale du service auquel son groupe est rattaché.

Il effectue les actes d’enquêtes prévus par le code de procédure pénale afin de rassembler les preuves et rechercher les auteurs de ces faits :

• surveillance et filature ;
• audition de victime, de témoin ou de mis en cause ;
• interpellation de suspect et gestion de garde à vue ;
• perquisition ;
• constatations ;
• recherche fichiers ;
• OSINT ;
• gestion d’informateur ;
• recherche, exploitation et confrontation de données (extraites de support numérique, fournies sur réquisition par des partenaires publics ou privés).

Ces faits relevant majoritairement de la criminalité organisée, il peut avoir recours aux techniques spéciales d’enquête :

• écoute téléphonique ;
• sonorisation ;
• enquête sous pseudonyme ;
• infiltration ;
• captation de données informatiques.

Le policier peut également être amené à contrôler des établissements pouvant abriter de la prostitution (bar, boite de nuits, salon de massage etc.).

Il travaille en groupe et en relation avec les autorités judiciaires et les partenaires associatifs spécialisés en la matière.

Tous policiers : gradés et gardiens de la paix, officiers et commissaires :

• dès la sortie de l’école de police ;
• ou dans le cadre d’une mutation interne.

Le recrutement dans ces groupes est généralement conditionnée par la communication d’un CV et d’une lettre de motivation ainsi que par un entretien.

Le policier est formé pour ses missions dans le cadre de la formation initiale du policier en école de police puis par le biais de la formation continue dès sa prise de poste (formation sur la thématique ou aux techniques d’enquête, formation à la prise en compte des victimes).