L’OCBC, créé en 1975, est un service d’enquête de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), doté d’une compétence nationale, composé de policiers et de gendarmes.
Le trafic illégal de biens culturels demeure, au regard des profits générés, comme un des plus importants trafics mondiaux.
Pleinement engagé dans la lutte contre la criminalité organisée, l’OCBC traite d’enquêtes complexes en matière de vol et de recel de biens culturels mais aussi des affaires de faux, d’escroquerie en bande organisée et de blanchiment de dimension nationale et internationale.
Il intervient notamment dans la lutte contre le pillage et le trafic de biens archéologiques en provenance des zones de conflit, communément appelées «antiquités du sang».
La lutte contre le trafic de biens culturels se caractérise ainsi par son aspect protéiforme et un large spectre infractionnel visant une délinquance organisée dégageant des profits particulièrement importants.
La saisie des avoirs criminels demeure ainsi un axe majeur des stratégies d’enquête déployées par les enquêteurs.
L’Office peut travailler en co-saisine avec l’ensemble des enquêteurs en s’appuyant sur un réseau de correspondants affectés au sein des services territoriaux de police et de gendarmerie.
Dans le cadre de sa mission de prévention, l'office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) a participé à la rédaction d'un guide de prévention sur la sécurité des biens culturels édité par le ministère de la culture et de la communication. Ce guide s'adresse à tous les propriétaires et responsables d'œuvres d'art, qu'il s'agisse de particuliers ou de profession-nels. Il fournit des conseils et des outils simples et pratiques, permettant à tout un chacun de protéger contre le vol ses propres biens et à travers eux notre patrimoine commun artistique et culturel.
Récemment, l’OCBC a renforcé son activité afin de lutter contre les atteintes au patrimoine archéologique national et le trafic international d’antiquités en provenance du Moyen-Orient et d’Amérique du sud.
A l’instar de nombreux trafics, le réseau Internet demeure un vecteur important dans la circulation d’objets d’origine frauduleuse.
L’ensemble des enquêtes traitées au sein de l’office lui permet de renforcer en permanence ses connaissances liées au fonctionnement du marché de l’art au plan national et international.
Ces compétences ont vocation à être partagé avec l’ensemble des magistrats, enquêteurs, acteurs institutionnels ou privés, engagés dans la lutte contre le trafic des biens culturels.