Servir, sans Faillir
Depuis les Jeux Olympiques de Munich en 1972, les actions terroristes dans le monde ont évolué.
Protéger la France, et plus spécifiquement sa capitale et ses principales grandes villes, de ces nouvelles menaces terroristes est donc essentiel. C’est pourquoi, dans un souci d’efficacité, de cohérence et d’adaptation à ces menaces, le ministre de l’Intérieur et le directeur général de la Police nationale ont décidé de renforcer le lien existant entre les différentes unités d’intervention de la Police nationale et de les placer sous une autorité hiérarchique unique, la Force d’Intervention de la Police Nationale (FIPN).
Créée le 31 juillet 2009, la FIPN est une structure opérationnelle visant à coordonner les actions des unités d'interventions de la Police Nationale : le RAID (Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion), les GIPN (Groupes d’Intervention de la Police Nationale) et la BRI/BAC (Brigade de Recherche et d'Intervention et Brigade Anti-Commandos).
La création de la FIPN vise à donner à l’autorité politique et administrative la possibilité de disposer d’une unité de gestion de crise, forte de 430 opérateurs, dont une partie est implantée géographiquement au cœur des grandes agglomérations et ce afin d’agir le plus rapidement et le plus efficacement possible en cas de crise grave.
Le chef du RAID assure le commandement opérationnel de la FIPN. Depuis sa création en 1985, le RAID participe sur l’ensemble du territoire à la lutte contre toutes les formes de terrorisme et de criminalité organisée dont certaines opérations ont fait l’objet d’un important retentissement médiatique.
A ce titre le RAID est notamment chargé de :
Le RAID est l’échelon central de la FIPN (Force d’Intervention de la Police Nationale) il est placé sous l'autorité du directeur général de la police nationale et dirigé par un fonctionnaire du corps de conception et de direction de la police nationale.
Le RAID ne peut être mis en alerte que sur ordre du directeur général de la police nationale et n’intervient que sous le commandement de sa hiérarchie. Il n’a pas compétence pour la suite judiciaire des faits pour lesquels il est intervenu. Il peut être mis à la disposition des Préfets qui en font la demande. Le chef d’unité chargé de l’exécution de la mission demeure seul responsable des conditions et des modalités techniques de son engagement. Les chefs des services territoriaux de police lui apportent leur concours.