ministère de l'Intérieur et des Outre-Mer

Le service de la protection (SDLP)

Le service de la protection (SDLP) est issu de la fusion entre le service de protection des hautes personnalités (SPHP), le service de sécurité du ministère de l’Intérieur (SSMI) et le service central automobile (SCA).

Le service de la protection est dirigé par Luc Presson (arrêté du 17 juin 2020).

Les missions du SDLP

Le service de la protection assure une mission de protection à 360°, grâce à son état-major, à ses 3 sous-directions et à ses 1 471 agents.

L’état-major : appui opérationnel et coordination générale

Il est chargé, au moyen du centre d’information et de commandement (CIC), du recueil et de la diffusion de l’information opérationnelle. Le CIC fonctionne 24H/24, 7j/7 et assure la supervision du dispositif de sûreté du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer. En charge de l’appui opérationnel, l’état-major comprend les unités informatique, armurerie et transmissions.

L’unité des transmissions et de la détection électronique (UTDE) joue un rôle essentiel en matière de protection de l’information. Ses membres réalisent des « dépoussiérages », c’est-à-dire des détections de dispositifs espions – notamment des micros – permettant de sécuriser un bureau, un domicile ou une salle de réunion.

L’état-major effectue également des études de sûreté, destinées à évaluer la sécurité des bâtiments d’administration centrale et territoriale.

La division des études de sûreté (DES) a pour principale mission la réalisation d’audits de sûreté bâtimentaire avec l’identification des failles de sécurité. La DES a pour mission d’établir un rapport complet pointant les défaillances mais surtout proposant des préconisations pour réduire ces dernières.

La sous-direction de la protection des personnes : protection des personnes et des organisations

Elle assure, sur le territoire français et à l’étranger, la protection rapprochée ou l’accompagnement de sécurité des personnes françaises ou étrangères.

Chaque personne protégée voit placée auprès d’elle une équipe. Hormis le GSPR, rattaché à la direction de la sécurité de la présidence de la République (DSPR), 7 groupes existent : 5 protègent les ministres régaliens et 2 des ambassadeurs sensibles. Deux antennes, à Strasbourg et en Corse, assurent un maillage sur le territoire national.

Par ailleurs, la SDPP prépare et organise des grands événements, comme des sommets et rencontres internationales en France.

Le SDLP peut recevoir le concours de compagnies républicaines de sécurité, notamment de la CRS n°1 qui est mise à sa disposition pour emploi.

2 métiers, une équipe de spécialistes :

  • L’officier de sécurité a pour mission d’assurer la protection rapprochée des personnalités françaises et des personnalités civiles faisant l’objet d’une menace ;
  • Le conducteur de sécurité effectue un travail complémentaire à celui de l’officier de sécurité. Il prend toutes les dispositions pour éviter d’exposer la personnalité à toute attaque potentielle et permettre son évacuation rapide si nécessaire.

Le groupe d’appui et de protection (GAP) est engagé dans des missions sensibles. Il participe à la protection de personnalités étrangères particulièrement menacées ou habituellement désignées comme telles lorsqu’elles séjournent en France, ou encore des personnalités françaises lors de missions de renfort.

La sous-direction de la sûreté (SDS) : sécurisation des sites et protocole

Elle assure la sécurisation des 11 sites de l’administration centrale du ministère de l’Intérieur à Paris et en région parisienne, 24H/24, 7j/7, ainsi que du contrôle d’accès de ces sites, avec l’appui d’importants moyens techniques. Elle a également à sa charge la gestion des gardes à vue de la DGSI et des offices de la police judiciaire.

Dans le cadre de cette mission, la SDS s’appuie sur le bureau de la sécurité intérieure (BSI) pour assurer la sécurité du ministre au sein des bâtiments. Cette unité se charge également de l’accueil des délégations étrangères, des hauts dignitaires et gère la presse pour toutes les manifestations au sein du ministère.

Par ailleurs, la SDS conçoit et organise les cérémonies officielles du ministère sous la présidence du ministre de l’Intérieur. À ce titre, les personnels de cette unité arborent la grande tenue d’honneur de la police nationale (GTHPN) lors des cérémonies.

Lors du défilé du 14 juillet, 6 effectifs de la sous-direction de la sûreté composent la garde au drapeau et descendent les Champs-Élysée en tête du détachement de la police nationale.

La sous-direction des ressources et des moyens mobiles (SDRMM) : soutien humain, matériel et logistique

Elle fournit à l’ensemble des composantes du service de la protection leurs moyens opérationnels. La division des ressources (DR) est chargée de la gestion administrative des personnels et participe à l’élaboration des règlements d’emploi. Elle veille au respect des règles de discipline et de déontologie.

La division des moyens mobiles (DMM) assure les mesures de conduite et d’accompagnement mobile de certaines autorités. Elle gère les moyens mobiles, prend en charge la gestion, le dépannage et l’assistance technique des moyens mobiles du service.

La division de la formation (DF) gère et assure la formation de tous les effectifs et opérateurs du service, le recrutement des OS et CS ainsi que leur formation métiers.

L’école de conduite spécialisée (ECS) forme l’ensemble des policiers des services spécialisés aux techniques de conduite, qu’il s’agisse de la conduite rapide ou de la conduite anti-agression.

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