- Mis à jour le 08/04/2025
- Actualité
- Publié le 07/04/2025

Vous rêvez d’intégrer la police scientifique ? Vous voulez effectuer des analyses, comparer, contribuer à une enquête judiciaire ? Partez à la rencontre de Sarah, technicienne principale de police scientifique, qui vous partage son expérience.
Quelles sont vos missions au quotidien ?
La police scientifique est une chaîne à trois maillons : prélever, analyser et comparer.
Je travaille en identité judiciaire et fais donc partie du premier maillon de cette chaîne. Mon travail est d’effectuer des constatations sur des scènes d’infraction, à la demande des enquêteurs, afin de figer les lieux, rechercher et prélever les traces et indices. Je me déplace sur toutes les infractions relatives à la délinquance de masse, comme des cambriolages par exemple, mais je peux également intervenir sur des enquêtes décès.
Une autre de mes missions consiste à signaliser des individus lorsqu’ils sont suspectés d’avoir commis une infraction. Je relève leurs empreintes, prélève leur ADN et procède aux photographies. Enfin, en tant que technicienne principale, j’occupe un poste de chef d’équipe (manager), et suis donc chargée de veiller au bon fonctionnement du service, de m’assurer des besoins matériels et humains.
Quelles sont les perspectives d’évolutions ?
Si vous entrez en police scientifique en tant que technicien, vous pourrez évoluer vers un poste de technicien principal, par concours interne, externe, par avancement ou examen professionnel. Il est également possible de passer le concours d’ingénieur (en interne, 4 années d’ancienneté sont requises, et un niveau Bac+5 est demandé si vous le passer en externe).
Un technicien principal peut également devenir technicien en chef.
À partir de technicien principal, vous pourrez être amené à occuper un poste de chef ou d’adjoint, et donc avoir des missions managériales.
Quelles sont les compétences et les qualités à avoir pour rejoindre la police scientifique ?
La formation s’effectue en interne une fois que vous aurez réussi le concours et que vous aurez été affecté. Vous suivrez une formation initiale d’adaptation au premier emploi, puis des formations en lien direct avec votre poste et votre spécialité.
Il est cependant nécessaire de posséder certaines qualités : être minutieux et organisé (respect des protocoles), curieux (environnement professionnel, législation), car le monde de la police scientifique évolue rapidement. Il faut également être disponible et avoir le sens du service public.
Qu’est ce qui vous passionne dans le métier de technicienne principale de police scientifique ?
Ce qui me passionne, c’est le fait de faire partie de l’enquête, d’être au service des enquêteurs et de la justice d’un côté, et d’œuvrer pour les victimes de l’autre. C’est un métier très gratifiant, je me sens utile tous les jours. Comme évoqué précédemment, il y a tellement de métiers différents en police scientifique, qui évoluent très vite, on apprend tous les jours.
Cela me plaît de devoir tout mettre en œuvre pour aider à la manifestation de la vérité, décrypter la scène, essayer en quelque sorte d’entrer dans la tête de l’auteur pour essayer de comprendre son mode opératoire, et adapter nos recherches en fonction.
Vous aussi, comme Sarah, technicienne principale de police scientifique, rejoignez le service national de police scientifique (SNPS) !
Quel concours choisir ?
Concours externe
Ouvert aux titulaires d’un BAC+2 ou diplôme de niveau 5, dès 18 ans sans limite d’âge.
Concours interne
Ouvert aux fonctionnaires ou agents publics de l'État, des collectivités territoriales et des établissements publics, ainsi qu'aux agents en fonction dans une organisation intergouvernementale, ayant accompli au moins 4 ans de services publics effectifs au 1er janvier de l'année du concours.
Les inscriptions pour les concours de TPPTS sont actuellement ouvertes
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