Sandrine Sarfati / police nationale
  • Interne

Commissaire de police - premier concours interne

Conditions d'accès

Accessible aux fonctionnaires et agents de l'État, des collectivités territoriales, des établissements publics qui en dépendent, y compris ceux mentionnés à l’article L5 du code général de la fonction publique, aux militaires ainsi qu’aux agents en fonction dans une organisation internationale intergouvernementale âgés de 45 ans au plus au 1er janvier de l'année du concours et qui justifient à cette même date de 4 ans de services publics effectifs.

Le temps passé au service national au-delà de la durée légale est assimilé aux services effectifs.

La limite du nombre de présentation a été supprimée (Décret n° 2021-334 du 26 mars 2021).

  • Du temps égal à celui passé au titre du service national sans pouvoir excéder 47 ans au 1er janvier de l’année du concours.
  • D’un an par enfant ou personne handicapée à charge, ou par enfant élevé pendant 9 ans jusqu’à sa 16e année sans pouvoir excéder 47 ans au 1er janvier de l’année du concours. 
    NB : en cas de garde alternée, les parents bénéficient tous les deux de cette dérogation. 
  • Pour les anciens sportifs de haut niveau, d’un temps égal à la durée de leur inscription sur la liste des SHN, sans que cela puisse excéder 5 ans. 
  • Du temps des traitements et soins subis en tant que travailleur handicapé, sans pouvoir excéder 5 ans, pour les candidats n’ayant plus cette qualité.

Personnes élevant seules au moins un enfant mineur et aux pères et mères de 3 enfants et plus.

Épreuves

Les épreuves sont réparties en 3 phases : l’admissibilité, la pré-admission et l’admission.

La note attribuée à chaque épreuve est de 0 à 20 et est multipliée par les coefficients fixés. La somme des points ainsi obtenue forme le total de points des épreuves.

Les épreuves aux concours sont obligatoires. Un candidat absent à une épreuve ne peut se présenter à la suivante.

Le programme des épreuves figure en annexe de l’arrêté d’organisation générale, disponible dans les « textes de référence ».

  • Épreuve de culture générale : composition sur un sujet d’ordre général relatif à l’évolution des idées et des faits politiques, économiques et sociaux en France et dans le monde depuis 1900 jusqu’à nos jours. 
    Durée 5h, coef 4.
  • Épreuve de résolution d'un cas pratique, visant, à partir d’un dossier documentaire à caractère administratif, à dégager des propositions et solutions argumentées. Le dossier ne peut excéder 30 pages.
    Le candidat doit démontrer sa capacité à se projeter dans un cadre opérationnel, savoir analyser les éléments de contexte de la situation dans laquelle il est placé, être capable de proposer des solutions en fonction du thème posé, (à l’aide de tout ou partie des documents) et être en mesure d’argumenter des choix opérationnels retenus. Quelle que soit la manière dont il organise sa copie, (2, 3 parties ou plus), il doit respecter des conditions de formalisme prévues par l’énoncé.
    Durée 4h, coef 4.
  • Épreuve de questions à réponses courtes dans la limite de 4 questions, portant sur le droit administratif général et/ou les libertés publiques et/ou le droit de l’Union européenne. 
    Durée 2h, coef 4.
  • Épreuve sur un ou plusieurs cas pratiques sur le droit pénal général et/ou le droit pénal spécial et/ou la procédure pénale. 
    Durée 2h, coef 4.
  • Tests psychotechniques écrits, non notés, permettant de mesurer les aptitudes intellectuelles et le profil psychologique des candidats et d'évaluer les aptitudes et un potentiel professionnel à exercer une fonction déterminée
    Durée 2h
    Les résultats de ces tests sont communiqués aux membres du jury de l'épreuve d'entretien de la phase d’admission.

Le code pénal, le code de procédure pénale, le code de la sécurité intérieure ainsi que les recueils de loi sont autorisés :

- Pour la composition portant sur le droit pénal général et/ou la procédure pénale (concours externe - durée 3 heures - coefficient 4)

 - Pour l’épreuve de cas pratique de droit pénal général/droit pénal spécial/procédure pénale (concours interne - durée 2 heures – coefficient 4)

Pour les autres épreuves, aucune documentation n’est autorisée à l’exception de celle remise par l’administration.

Ainsi, seuls peuvent être autorisés :

  1.  Les éditions commerciales desdits codes
  2.  Les recueils de lois ne comportant aucune autre note que des références à des textes législatifs ou réglementaires. 

    Il s’agit alors de documents reliés ou brochés diffusés par un éditeur et non d’assemblages de feuilles réalisés par les candidats.

Ne sont pas autorisés : 

- L’Instruction Générale prise pour l’application du code de procédure pénale 

- Les recueils de décisions jurisprudentielles 

- Les photocopies et les décisions sur papier réalisées par les candidats. 

Les documents autorisés ne doivent comporter aucune annotation ou marque autres que celles de l’éditeur. Les post-it, même vierges, déjà apposés sur la documentation sont interdits. Seuls le surlignage et le soulignage sont autorisés.

Le candidat devra être en possession d’un certificat médical d'aptitude (datant de moins de 3 mois) délivré par un médecin de son choix.

Seuls les candidats ayant obtenu, aux épreuves d’admissibilité du concours externe, un total de points déterminé par le jury ont accès aux épreuves de pré-admission. 

  • parcours d'habileté motrice (PHM) ; 
  • test d'endurance cardio-respiratoire (TECR). 

Note éliminatoire inférieure à 7/20 (à l'une ou l'autre des 2 épreuves), coef 3.

MIOM/DGPN/SICoP

Formateur en technique de sécurité et d'intervention : le Luc Léger, c'est le T.E.C.R, c'est le test d'endurance cardio-respiratoire donc effectivement ça permet d'évaluer la capacité de sa VO2 max, c'est-à-dire sa capacité physique à amener un effort physique dans la course. Le principe c'est d'effectuer des allers et retours sur une durée de 20 mètres au rythme d'une bande sonore, ce rythme augmente progressivement donc plus on va loin dans l'épreuve, plus on va vite et plus c'est fatiguant et plus la note est élevée forcément. Pour valider l'épreuve du Luc Léger, les filles doivent atteindre au minimum le palier 4.15 et les garçons doivent atteindre au minimum le palier 6.30.

MIOM/DGPN/SICoP

Formateur en technique de sécurité et d'intervention : bonjour à toutes et à tous, aujourd'hui journée un peu spéciale, puisque je vais passer pour vous les épreuves sportives du concours gardien de la paix. Alors ça se déroule sur deux épreuves, le parcours d'habilité motrice et le test luc léger, c'est parti !
 

La première épreuve c'est le P.H.M, c'est le Parcours d'Habileté Motrice, c'est une succession de différents ateliers, il y en a 10, le premier est hors chrono et ensuite c'est une succession de 9 ateliers qu'il faut enchaîner dans l'ordre en les réalisant tous, ou au moins de faire le minimum demandé. Si on est pas capable de faire entièrement ces ateliers, on a des secondes de pénalités en fonction de l'atelier, qui sont rajoutées sur notre temps final. (Sac de 40 kg et 20 kg pour les filles).

5 pompes et GO ! 
1. Franchir les haies. 
2. La poutre.
3. Les anneaux.
4. Faire des steps.
5. Franchir les boudins.
6. Enchaîner avec l'échelle. 
Un sprint !
7. Le redoutable couloir rampé. 
8. Terminer par le slalom.

Elle permet de voir la condition physique donc sa capacité physique à courte durée, son explosivité mais aussi l'agilité, la mobilité, la motricité, parce qu'il y a différents types d'ateliers, il faut être capable de ramper, il faut être capable de se suspendre, il faut être capable de progresser en équilibre et on voit aussi donc, la condition vraiment physique et musculaire par des pompes etc.
 

  • Entretien avec le jury visant à apprécier la personnalité, les aptitudes du candidat ainsi que sa motivation et à reconnaître les acquis de son expérience professionnelle (RAEP).

    Cet entretien a pour point de départ un exposé du candidat sur son expérience professionnelle, d'une durée de 5 minutes au plus. Il se poursuit par un échange avec le jury sur des questions d'ordre général et sur sa connaissance des missions et de l'organisation de la police nationale. Pour conduire cet entretien, le jury dispose du dossier constitué par le candidat en vue de la reconnaissance des acquis de l'expérience professionnelle.
    Durée 40 mn, coef 9.
    Le candidat fournit, à une date fixée dans l'arrêté d'ouverture du concours, le dossier RAEP. Il est transmis au jury par le service organisateur du concours.
    Les membres du jury disposent des résultats des tests psychotechniques interprétés par le psychologue, membre du jury. Toute note inférieure à 5 sur 20 à cette épreuve est éliminatoire.
     
  • Épreuve de mise en situation individuelle : à partir d’un cas pratique tiré au sort pouvant comporter un dossier documentaire professionnel d’une dizaine de pages.
    Il s’agit d'une situation fictive émanant de l’univers de la police, pouvant comporter un dossier documentaire permettant de comprendre les enjeux de la problématique. Après une phase de préparation, le candidat doit présenter oralement son analyse, ses réponses au problème posé par la mise en situation, puis répondre aux questions des examinateurs. Il ne s’agit pas d’évaluer les compétences techniques du candidat pour résoudre le cas exposé, mais des capacités en termes de management, d’intelligence sociale, de rapport à l’autorité, d’adhésion aux valeurs de la police nationale.
    Durée 30 min, préparation 30 min, coef 6.
     
  • Épreuve orale de langue étrangère consistant en une conversation à partir d'un texte, écrit dans la langue choisie (l’allemand, l’anglais ou l’espagnol), tiré au sort par le candidat.
    Durée 20 minutes, préparation 20 minutes, coef 2. 
    Le candidat indique son choix au moment de son inscription au concours. Il ne peut en aucun cas en changer postérieurement à la clôture des inscriptions.

À l'issue de l'admission, une visite médicale est obligatoire. Elle a pour but d’apprécier l’aptitude médicale du candidat à suivre la formation en école et à occuper toutes les fonctions de son statut qui pourraient lui être confiées à la sortie de l’école. 

En cas de réussite au concours, une visite médicale d’aptitude est obligatoirement réalisée par un médecin statutaire de la police nationale. La conclusion de cette visite médicale conditionne la nomination dans le corps et l’entrée en école de formation. Les candidats déclarés admis aux concours de commissaire et d’officier (liste principale) seront contactés par le service médical de la police de leur zone de résidence et se verront fixer un rendez- vous de visite médicale. Le respect de ce rendez-vous est impératif et le candidat doit être en capacité d’y répondre sauf événement imprévu. Il est donc indispensable que lors de l’inscription au concours le candidat communique des coordonnées (mail et téléphone) valides auxquelles il pourra être contacté. 

Modalités d’appréciation du respect des conditions de santé exigées pour l’accès aux corps de fonctionnaires actifs des services de la police nationale *

 La visite médicale a pour but d’apprécier le respect des conditions de santé particulières exigées des candidats au recrutement dans le corps de conception et de direction de la police nationale et dans le corps de commandement de la police nationale. 

Cette visite médicale comporte un entretien avec un infirmier sur la base d’un questionnaire médico-biographique préalablement renseigné par le candidat, des examens biométriques et un examen médical par le médecin de la police. L’exercice des fonctions du policier est très exigeant en termes de capacités physiques, physiologiques sensorielles et mentales. 

Aussi, il importe que les candidats ayant des antécédents médicaux ou chirurgicaux particuliers, atteints d’une maladie chronique ou d’une déficience visuelle ou auditive se rapprochent de leur médecin traitant afin de disposer de tous les documents utiles à l’évaluation de leur aptitude médicale par le médecin statutaire de la police. Une attention particulière étant portée au respect des obligations vaccinales prévues par le Code de la santé publique, les candidats sont invités à se munir des documents utiles. 

Les capacités médicales attendues du candidat sont celles relevant du profil médical seuil II défini par l’arrêté du 25 novembre 2022, article 13, relatif à l’appréciation des conditions de santé particulières exigées pour l’exercice des fonctions relevant des corps de fonctionnaires actifs des services de la police nationale. Exceptionnellement, en cas d’affection évolutive ou de difficulté dans l’appréciation des capacités médicales du candidat, le médecin statutaire de la police peut rendre un avis d’inaptitude médicale temporaire. 

Sur la base de cet avis, le candidat peut solliciter le maintien du bénéfice du concours jusqu’à la levée de l’inaptitude temporaire, à charge pour lui d’entreprendre, dans les délais impartis, les démarches nécessaires à la levée éventuelle de l’inaptitude. Un avis médical d’inaptitude définitive peut être contesté par le candidat devant le conseil médical interdépartemental territorialement compétent. 

 

* cf. Décret n°2022-1465 du 24 novembre 2022 relatif aux conditions de santé particulières exigées pour l’exercice des fonctions relevant des corps de fonctionnaires actifs des services de la police nationale.

I Contenu du sujet.

A partir d’un thème (exemple : une modification dans le mode de fonctionnement d’une unité), le sujet présenté aux candidats pourrait être structuré de la manière suivante : 

1) Le positionnement du candidat. 

L’épreuve visant à mettre le candidat dans une situation proche de la réalité à laquelle il est susceptible d’être confronté, son positionnement est en premier lieu précisé. «Vous êtes chef d’une Circonscription de sécurité publique, adjoint d’un chef de service, etc. », avec des éléments précisant la nature du service, son activité etc.

2) Problématique à laquelle la mesure envisagée doit répondre. 

Constat d’une insuffisance de résultats suite à : 

  • une analyse que le candidat est censé avoir réalisée suite à une prise de service;
  • une analyse faite par le directeur départemental; 
  • la réception de doléances émanant d’autorités (Préfet , élus), ou de justiciables. 
  1. Changement intervenant dans un cadre plus large de réorganisation; 
  2. volonté d’homogénéisation des modes de travail d’unités de même nature au sein d’un département;
  3. évolution de la doctrine d’emploi de la direction centrale.

3) L’origine de la mesure.

  1. « Idée » d’un nouveau chef de service;
  2. proposition émanant de la hiérarchie intermédiaire du service; 
  3. demande du directeur départemental;
  4. instruction de la direction centrale.

4) Le contenu de la mesure.

En quoi consiste le changement envisagé ? Ce qui change par rapport à l’existant. 

5) Les éléments de scénario : problématiques en lien direct avec la mesure. 

  1. Des éléments présentant des difficultés personnelles de fonctionnaires (familiales, santé, autres), impliquant par exemple une incompatibilité avec de nouveaux horaires;
  2. éventuellement des éléments de tension entre des fonctionnaires de l’unité concernée, qui pourraient être exacerbés en cas de changement du mode de fonctionnement. 

6) Les éléments de scénario présentant des éléments de problématique plus large (éventuellement).

 Si la cause de la mesure est une insuffisance de résultats, des éléments de scénario peuvent être introduits pour aiguiller le candidat afin qu’il s’interroge sur la part éventuelle de responsabilité de fonctionnaires d’autres unités (problématique générale de motivation des effectifs), sur l’implication de la hiérarchie intermédiaire, (modalités du contrôle de l’activité, investissement insuffisant) et sur les mesures à prendre pour y remédier. 

Des éléments peuvent aussi faire allusion à la résistance au changement de certains membres de la hiérarchie intermédiaires avec lesquels le candidat doit composer .... 

7) La formalisation de la demande

Face à cette situation que faites vous ? 

8) Le dossier documentaire.

Le sujet peut être accompagné d’un dossier documentaire (maximum 10 pages). Le candidat n’est pas obligé d’exploiter, dans le cadre de la restitution devant les examinateurs l’intégralité des documents qu’il contient. Sa réflexion ne doit pas être limitée au cadre de ce dossier. Il ne s’agit que d’un support à la réflexion.

 II Le déroulé de l’épreuve 

Après avoir tiré au sort un sujet, le candidat a 30 mn de préparation, puis il se présente devant les examinateurs qualifiés. Dans un premier temps il restitue le résultat de sa réflexion pendant 10 minutes, puis répond aux questionnements des examinateurs qui vont faire préciser certains aspects afin de pouvoir évaluer certaines compétences comportementales : 

  1. discernement; 
  2. rapport à l’autorité;
  3. intelligence sociale;
  4. aptitudes managériales; 
  5. sens des valeurs.

Pour les agents du périmètre police, une préparation interne au concours existe, plus d’infos en consultant le site intranet de l’académie de police, rubrique « concours et examens ».

Découvrez quelques conseils de e-ambassadeurs de la police nationale sur les épreuves.

« Le meilleur moyen de s’entraîner au Luc Léger n'est pas tant de faire des Luc Léger tous les jours. Il te faudrait surtout travailler ce qu'on appelle "le fractionné". Je te laisse consulter des petites vidéos sur Youtube à ce sujet-là, il y a tout un tas d'exercices pour bosser sur ce sujet » Maï.T, brigadier-chef de police.

NB : le gainage évoqué dans la vidéo ci-dessous concerne les épreuves de policier adjoint / cadet de la République

MIOM/DGPN/ADP

Conseils - Concours - Sport

Vanina - Policière adjointe, sportive de haut niveau : bonjour, je m'appelle Vanina, je suis sportive de haut niveau et aujourd'hui je vais vous donner des conseils pour préparer les épreuves sportives. 
 

Alors oui, je suis sportive de haut niveau, mais pas besoin de l'être pour réussir vos épreuves. Mon premier conseil serait d'anticiper au mieux afin de s'entraîner au maximum. Pour le test Luc Léger, le test en course à pied navette, je vous conseille d'alterner 2 séances de course à pied par semaine, une séance à basse intensité en continu qu'on appelle séance d'aérobie et une séance de fractionné. Pour la séance d'aérobie, je vous conseille de cherche à courir toutes les semaines un peu plus longtemps. Pour la séance de fractionné, après un bon échauffement, vous pouvez courir 30 secondes à intensité presque maximale, puis 30 secondes de récupération en courant lentement ou en marchant, le tout pendant 5 à 10 minutes, à répéter 2 fois. Dit comme ça, ça peut faire un peu peur, mais rassurez-vous, vous allez rapidement progresser et y prendre goût. 


Pour le test de résistance musculaire, c'est du gainage, il n'y a pas de secret, il faut en faire le plus possible. Je peux par exemple vous conseiller d'essayer d'en faire tous les jours pendant des séances de 5 à 10 minutes, et de vous chronométrer afin de voir votre niveau. Pour allier les deux : le cardio et le gainage, je vous conseille de faire des exercices de renforcement musculaire, par exemple, des squats, des pompes, des tractions ou tout autre exercice de renforcement. 


Alors oui, la nutrition joue un rôle très important, au même titre que l'hydratation et le sommeil. Je vous conseille de manger au minimum d'aliments transformés et de plats préparés, de cuisiner au maximum et par exemple, de séparer votre assiette en 3 parties : 50% de légumes, 25% de féculents et 25% de protéines. Avant et pendant les compétitions, je vis bien évidemment des grands moments de stress. Cependant, j'essaye de dédramatiser au maximum l'instant et de me dire que c'est une opportunité pour la suite. J'essaye de me reconcentrer sur moi-même et de pratiquer de grandes inspirations et de grandes expirations. Pour moi, l'étape à ne pas rater, c'est vraiment la préparation. Bien préparé, rien n'est insurmontable. Votre motivation est vraiment la clé. 
 

Pour un oral, s'il n'y a pas de « dress code » obligé, par expérience personnelle des jurys, je vous conseille d'avoir une tenue qui montrera au jury que vous témoignez du respect pour cet entretien. Il vaut mieux un Total Look premier de la classe qu'une attitude négligée car immanquablement les examinateurs vont s'interroger. Le port de la barbe est toléré. Cette dernière doit être taillée et propre d'aspect. La longueur des cheveux doit être compatible avec le port de la tenue d'uniforme. » Christophe , commandant de police

Formation initiale

Après obtention de l'agrément définitif et le certificat d'aptitude, vous intégrerez l’École nationale supérieure de la police nationale (ENSP) à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (69) début septembre de chaque année.

Lors de votre formation rémunérée, vous apprendrez les bases de votre futur métier.

Un élève s’engage à exercer son métier 7 ans à compter de la titularisation. S’il met fin à sa scolarité plus de 3 mois après son incorporation ou rompt son engagement avant les 7 ans, il doit reverser au Trésor public une somme forfaitaire fixée par arrêté ministériel.

La durée de la formation initiale est de 22 mois et comprend notamment, en alternance, des enseignements fondamentaux, pratiques et professionnels, dispensés en école (10 mois) et des périodes de stage dans les services opérationnels (12 mois). La finalité est de professionnaliser cette formation pour accroître l'efficacité de la police nationale.
Il s'agit notamment :

  • de permettre l'acquisition et le développement des compétences techniques et professionnelles attendues d'un commissaire de police dans les premières années de carrière ;
  • de construire un socle de savoirs, savoir-faire et savoir-être permettant une opérationnalité dès la première affectation quelle que soit la filière et le métier de commissaire choisis ;
  • de forger et consolider les aptitudes managériales des cadres supérieurs de la police nationale ;
  • de préparer les commissaires de police à la conception et à la conduite de politique publique de sécurité globale efficace, en adéquation avec les besoins et attentes tant des pouvoirs publics que de la population.

Formation en école de police

+ stage d'application

22 mois

 

Durant la scolarité, les élèves sont évalués sur leurs comportements et la volonté mis dans l’apprentissage du métier.

L’ensemble de ces contrôles permet, en fin de scolarité, l’établissement d’un classement national, base du choix des postes proposés dans une liste prédéfinie par l’administration.

Important : le permis « B » est obligatoire pour être titularisé.

La formation dispensée à l’école nationale supérieure de la Police nationale de Saint-Cyr-au-Mont- d’Or, dure 22 mois. 

Période 1 : Le stagiaire est appelé élève commissaire. 

Cette période se décompose en 2 socles qui font l’objet d’une évaluation : 

- S1 : enseignement des fondamentaux des questions de sécurité (18 semaines dont 3 semaines de stages de découverte) ; 

-S2 : approfondissement de techniques (22 semaines dont 5 semaines et demie de stage). 

Période 2 : Le stagiaire est appelé commissaire stagiaire.

 Cette période correspond à la 2ème année de formation et ne comporte qu’un socle : 

S3 : fondamentaux du métier de commissaire (43 semaines, dont 20 semaines en stage). Elle se conclut par l’établissement du classement et le choix des postes (sous réserve d’aptitude à la titularisation). Un stage dit d’ « adaptation à l’emploi » d’une durée de 2 mois s’effectuera dans un poste similaire à celui obtenu au choix des postes. 

Un jury d’aptitude et de la scolarité émet son avis sur l’aptitude à être titularisé à la fin de ce dernier stage

À l’issue de la liste d’admission du concours, les lauréats reçoivent leur courrier notifiant leurs résultats. 

Il est précisé que : « La déclaration d’admission au concours est prononcée sous réserve de l’agrément définitif et de la reconnaissance de l’aptitude physique à l’emploi postulé. ».

Qu’est-ce que l’agrément ?

C’est un arrêté préfectoral faisant suite aux renseignements collectés par les services en charge de l’enquête administrative.

Qui donne l’agrément ?

C’est le préfet responsable des secrétariats généraux de l’administration du ministère de l’Intérieur (SGAMI) et des secrétariats généraux de l’administration de la police (SGAP), qui prend cet arrêté. Pour cela, il se base sur l’enquête administrative et l’enquête du service national des enquêtes administratives de sécurité (SNEAS). L’enquête administrative est réalisée par les services de police compétents (service départemental du renseignement territorial) qui peuvent convoquer le candidat dans leurs locaux. L’article L 114-1 du code de la sécurité intérieure (CSI) autorise la consultation, dans le cadre d’enquêtes administratives préalables, de traitements automatisés de données personnelles pour le recrutement des fonctionnaires de la police nationale. En cas de refus d’agrément, le lauréat perd le bénéfice du concours.

Date à retenir

Découvrir l'ensemble des recrutement à venir

Calendrier prévisionnel des concours de commissaire de police

Rémunération

En Île-de-France, au 1er janvier 2024, nets/mois
Dès l'entrée en école
Stagiaire
Début de carrière
Fin de carrière

1629 €

(hébergement gratuit)

2 084 € 
 
3 393 €
(1er échelon, commissaire)
8 340 €
(échelon HED3, commissaire général)
En province au 1er janvier 2024, nets/mois
Dès l'entrée en écoleStagiaireDébut de carrièreFin de carrière

1629 €

(hébergement gratuit)

2 084 € 
 
3 224 €
(1er échelon, commissaire)
8 076 €
(échelon HED3, commissaire général)

Recrutement

Résultats des recrutements

Me tenir informé de l'ouverture des inscriptions aux concours

Paramètres d’affichage

Choisissez un thème pour personnaliser l’apparence du site.